Quand la fin approche…

Nous voici déjà au 5 décembre…
A peine plus d’une semaine de stage devant moi.C’est le moment de confirmer ce que tout le monde m’a dit à propos du stage: « Tu verras, ça passe vite! »
J’ai maudit tous ceux qui me disaient cela. Et il se trouve aujourd’hui qu’en fin de compte ils avaient raison.

Je ne vais pas vous mentir en vous disant que j’aurai aimé que ce stage se prolonge. Non, c’est stupide mais les coupains manquent trop. Une seule envie, qu’ils rentrent et qu’on fasse une bonne grosse chouille de retrouvailles tous ensemble.

Et pourtant, on ne peut pas dire que le stage ne fut pas intéressant.
J’ai appris énormément sur de nombreux points. Tout d’abord sur la démat’ industrielle qui était le sujet de mon stage et qui était surtout un domaine totalement inconnu pour moi. Et il s’est avéré, qu’une fois le jargon ingurgité et les bases bien ancrées en tête, on commence à comprendre.

 

 

Etre chef de projet s’est révélé être un boulot très prenant. Au diable le petit salaire de stagiaire, on ne compte pas les heures sup. Avec quelques avantages certains comme le libre choix des horaires (à condition de faire AU MOINS 7h par jour s’entend)
Chef de projet, ça voulait aussi dire « bureau des plaintes ». Tous les petits soucis sur tel ou tel sujet touchant de près ou de loin au projet te retombe dessus, même si tu es parfois fichtrement incapable de le régler. De base. Et quand mes collègues se sont rendus compte que j’étais gentille, les problèmes personnels des uns et des autres ont fait aussi mon quotidien. Je crois que j’aurai du faire psy (à réfléchir dans un futur lointain quand j’aurai gagné en patience)
Chef de projet c’était aussi: un suivi assidu de la production, des directives à donner, des alertes à faire remonter, des réunions à organiser et… un client à contenter (non je n’ai pas donné de ma personne).

A une semaine de la fin, j’ai tout de même une bonne nouvelle: OUI tout s’est bien passé! Le projet arrivera à son terme à la date prévue. D’après ce que j’ai compris, on est plutôt contents de moi, et mon prochain départ commence à être au centre de certaines conversations.

Comme je n’ai pas envie de raconter chaque minute et anecdote du stage (et surtout pas le temps), voici un petit récap « all-you-have-to-know »:

    • Chantilly = campagne = poney. Et je vais aujourd’hui dire au revoir à celui qui fut mon cheval pendant 5 mois, Snowman
      Ce qui m’amène à une question: Avec tous les chevaux autour, comment puis-je être sure que c’est bien du boeuf dans mon assiette? J’ai arrêté de manger de la viande.
    • Les cantiliens ont un vrai problème avec la gente féminine (ils ne paraissent s’exprimer que par klaxon et sifflements… étrange phénomène)
    • Le dernier train partant de Paris pour Chantilly est à 22h28. Après il faut attendre 6h le lendemain.
    • Vous pouvez tout a fait prendre un appart en aout et déposer le préavis en juin sans que ce soit mal vu.
    • Ne pas confondre challenge et folie. Accepter de reprendre un projet mal monté et le gérer seule est un challenge. Faire cela en comptant en plus le fait que c’est la première fois que la boîte accepte ce type de projet, c’est de la folie.
    • Les coupains c’est chouette et ça manque… Les grosses soirées aussi.
    • Faire son stage en france en 4A c’est pas con. A condition que ce soit pour tester un domaine qui vous interesse (ce fut mon cas). Sinon c’est triste.
    • Il fait froid en picardie.

Dans 7 jours ouvrés, Ciao la compagnie!Vacances et surtout… RETROUVAILLES !Des bisous!